C'est un nouvel épisode surprise qui vient d'être annoncée dans la guerre des droits de douane. Une large exemption vient d'être décidée par Washington sur les produits tech de grande consommation.

La pause de 90 jours décidée par Donald Trump sur ses droits de douane, ne laissant qu'un taux plancher de 10% pour l'ensemble de la planète, n'avait pas satisfait les milieux économiques. Il faut dire que la Chine était la seule exception à cette pause, une Chine où l'immense majorité des iPhone sont produits (90%). Et au-delà d'Apple, qui a beaucoup souffert dernièrement, des marques d'ordinateurs annonçaient arrêter leurs ventes dans le pays. Ce qui a peut-être fait réfléchir Donald Trump.
Donald Trump annonce des exemptions sur les ordinateurs, les smartphones et les puces
Les consommateurs américains vont pouvoir pousser un ouf de soulagement. Les produits de consommation tech ne seront finalement pas pris dans la grande guerre douanière que veut mener Donald Trump. Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis vient en effet de publier une liste d'appareils qui seront exemptés des droits.
Smartphones, ordinateurs, disques durs, puces mémoires… Au total, une vingtaine de produits n'auront pas à subir les énormes surtaxes qui faisaient craindre l'impossibilité de les importer aux États-Unis.

Une exemption qui concerne autant la Chine que le reste du monde
Et l'exemption est très large. Elle concerne ainsi les 125% de surtaxe décidée par l'administration américaine au moment où elle était en pleine escalade avec Pékin, mais aussi le reste du monde. En effet, une exemption encore plus importante est mise sur les semi-conducteurs, qui ne seront même pas frappés par le taux plancher de 10% décidé pour la grande majorité des partenaires commerciaux des USA.
Les consommateurs américains pourront ainsi toujours acheter leur iPhone à un prix habituel, alors qu'Apple, comme d'autres géants de la Big Tech extrêmement dépendant des chaînes d'approvisionnement développée depuis plusieurs décennies en Asie, n'auront pas à vivre les terribles turbulences qui semblaient arriver avec le « Liberation Day. »
Source : Le Figaro