L'opérateur américain Verizon Wireless et le constructeur canadien Research In Motion (RIM) ont en effet travaillé main dans la main pendant 2 ans pour lancer en fin d'année dernière le premier smartphone tactile de RIM, le Blackberry Storm. Selon des chiffres du Wall Street Journal, 500 000 exemplaires de ce smartphone auraient été écoulés le premier mois suivant sa sortie le 21 novembre dernier.
Mais RIM a été confronté à un problème de taille, à savoir la fronde des leurs premiers acquéreurs, jugeant son système d'exploitation totalement instable et quasi inutilisable notamment pour saisir du texte à l'écran. Et pourtant, il est censé le faire de manière aisée via son écran tactile « cliquable ». C'est malgré tout un démarrage prometteur pour ce smartphone même si si il fait pâle figure avec l'iPhone 3G écoulé à 2,4 millions d'exemplaires le premier trimestre suivant sa sortie.
Néanmoins, cela peut s'expliquer par l'obligation pour RIM et Verizon de lancer le Storm pendant les fêtes et ce même avec un système d'exploitation interne encore instable. Car il n'aurait pas été judicieux pour les deux entités de lancer le Storm après le fameux « Black Friday » américain, c'est à dire le lendemain du repas de Thanksgiving. Interrogé sur ces problèmes de stabilité, Jim Balsillie, le co-CEO de RIM, a précisé que cela fait partie de la « nouvelle réalité » de vouloir lancer des téléphones mobiles complexes en volume.
A noter qu'au mois de décembre, RIM a proposé une nouvelle mise à jour logicielle corrigeant une bonne partie des problèmes de stabilité du Storm. Enfin, selon un représentant de Verizon Wireless, le Storm a eu un taux de retour similaire aux autres smartphones du marché. Toujours est-il que pour Jim Balsillie, le Storm est un « véritable succès », devant fournir 250 000 exemplaires du terminal par semaine pour faire face aux demandes des clients.
