Peines perdues. Après deux mois de tractation et des discussions assez avancées avec des fonds d'investissement, les représentants de lycos-france n'ont pas réussi à trouver une solution permettant la poursuite de leurs activités dans l'hexagone.
Structurellement déficitaire, le groupe Lycos a pris la décision fin novembre de son démantèlement et de la fermeture de ses principales filiales en Europe.
En France, la filiale du groupe cherchait néanmoins depuis deux mois à poursuivre les activités de lycos.fr, un portail qui attire encore chaque mois plus de 2 millions de visiteurs uniques, et de Caramail, l'un des premiers webmails francophones.
« La Direction allemande a privilégié d'autres solutions » nous explique avec dépit Jérémie Clévy, qui dirigeait Lycos France et qui cherchait une autre alternative depuis début décembre.
Une triste fin pour un groupe de services en ligne, qui comptait une trentaine de collaborateurs dans l'hexagone et qui devrait éteindre ses serveurs dans une quinzaine de jours.