Alors qu'hier se déroulait la journée pour un Internet plus sûr, 17 sites communautaires européens ont signé un partenariat avec la Commission Européenne afin d'améliorer la protection des mineurs et notamment leur vie privée.
Viviane Reding, commissaire en charge de la société de l'information et des médias a déclaré à ce sujet : « Les sites de socialisation ont un énorme potentiel en Europe : ils peuvent contribuer à renforcer notre économie et rendre notre société plus interactive, à condition que les enfants et les adolescents aient confiance et qu'ils disposent d'outils appropriés pour ne pas se mettre en danger lorsqu'ils se font de nouveaux 'amis' et qu'ils mettent en ligne des informations personnelles ».
Parmi les signataires nous retrouvons : Arto, Bebo, Dailymotion, Facebook, Giovani.it, Google/YouTube, Hyves, Microsoft Europe, Myspace, Nasza-klaza.pl, Netlog, One.lt, Skyrock, StudiVZ, Sulake/Habbo Hotel, Yahoo Europe et Zap.lu.
Selon les termes du contrat, les sites devront s'assurer que les mineurs ne n'apparaîtront pas après une recherche au sein moteur interne. Aussi, les internautes devront être en mesure de reporter tout contenu jugé inapproprié au travers d'un bouton dédié mis en évidence. Enfin, par défaut le détail des profils créés par les utilisateurs mineurs ne sera pas public.
Aux Etats-Unis, en janvier 2008, 49 des 50 états américains ont été invités à réfléchir aux méthodes à mettre en oeuvre pour vérifier l'âge d'un internaute lors de son inscription à ces services. Par la suite, des accords ont été signés entre les autorités gouvernementales et les réseaux Facebook et MySpace. D'ailleurs, MySpace a récemment annoncé avoir fermé 90 000 comptes utilisateur de personnes condamnée pour délinquance sexuelle. Ces profils ont été identifiés grâce à la base de données Sentinel SAFE créée en 2006 contenant le nom et les traits physiques.
En Europe, aucune information n'a révélée concernant les moyens techniques qui seront déployés pour lutter d'avantage contre la cyber-criminalité.