Cédric Ponsot : « Zaoza a près de 100 000 abonnés premium »

Jérôme Bouteiller
Publié le 16 février 2009 à 14h53
Près d'un an après l'ouverture officielle de Zaoza.com, son directeur général, cedric-ponsot revient sur le développement de ce service communautaire de téléchargement de contenus aux ambitions internationales...

JB - Cedric Ponsot, bonjour. Comment se porte Zaoza ?

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Cedric Ponsot
CP -La communauté Zaoza compte désormais plus de 400 000 membres dont près de 100 000 s'acquittant de l'abonnement de 3 euros par mois pour télécharger des contenus numériques. Nous considérons que notre modèle économique est désormais validé et que nous sommes devenus la première marque communautaire mobile, en dehors des opérateurs.

JB -Êtes vous en phase avec vos objectifs ?

CP -Notre objectif est d'atteindre 500 000 abonnés premium et nous sommes en route pour le succès. N'oublions pas que notre véritable ouverture n'a eu lieu qu'au mois de Mai 2008 et qu'il nous a fallu encore plus de six mois pour nous brancher sur les trois grands opérateurs.

JB -Comment définissez vous le métier de Zaoza ?


CP -Nous sommes la première plate-forme légale et convergente d'échange de contenus. Notre métier est de favoriser la naissance d'une communauté d'utilisateurs puis d'encourager le partage et l'échange d'images, de fichiers musicaux, vidéo ou de jeux.

JB -Vous avez réintroduit de la rareté dans l'univers numérique. Les internautes et les mobinautes ont ils apprécié ?


CP -Recréer de la rareté motive en effet la communauté et redonne de la valeur aux contenus. Nos abonnés prennent plaisir à chercher des fichiers et à se les échanger voire à les personnaliser. Nous veillons également à proposer des contenus comme une reprise exclusive de Djingle Bells à Noël ou la nouvelle série The Cell, produite par Endemol.

JB -Quel regard portez vous sur les nouvelles générations de kiosques de téléchargement comme l'App Store d'Apple ?

CP -Ces kiosques s'inscrivent dans la continuité des services de téléchargement de logo et sonneries apparus dans les années 2000. L'App Store d'Apple est très bien fait mais il ne fonctionne que sur un nombre limité de terminaux. Le succès du GSM ou du SMS viennent de leur standardisation et l'ambition de Zaoza est de proposer contenus et applications sur le plus grand nombre de terminaux.

JB -Zaoza pourrait il évoluer et devenir un opérateur mobile virtuel ?

CP -Tout est envisageable quand on dispose d'une marque et d'une base de clientèle. Mais notre objectif est d'abord de valider notre modèle sur le marché français puis de nous imposer sur d'autres marchés européens. Nous ne voulons pas diluer notre marque ou notre stratégie et nous continuons de penser qu'une plate-forme de partage de contenu avec souscription a de l'avenir.

JB -Cédric Ponsot, je vous remercie.
Jérôme Bouteiller
Par Jérôme Bouteiller

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