Pour Google, la situation est délicate : en admettant qu'il accepte de recueillir les informations demandées, le moteur de recherche s'expose à ce que le gouvernement coréen fasse appel à lui dès qu'il détecte un contenu litigieux. En empêchant envoi de vidéos et commentaires, il se plie à la loi locale sans risquer de se voir demander des comptes. Consultation de contenus et export sur les sites personnels restent tout à fait possibles, précise en outre le portail, dont il suffira de changer les réglages pour pouvoir continuer à commenter et héberger des vidéos.
Cette loi, qui impose l'utilisation de sa véritable identité, aurait été instaurée en Corée pour lutter contre un phénomène grandissant d'attaques personnelles, de diffamation et d'intimidation en ligne. De ce fait, elle constitue également un très efficace moyen de contrôle pour un gouvernement qui souhaiterait surveiller et juguler une éventuelle dissidence en ligne...