Pour la septième année consécutive, le WallStreet Journal a lancé le coup d'envoi de sa conférence « D » regroupant plusieurs figures emblématiques des nouvelles tendances technologiques. Parmi les premières personnalités invitées, les deux fondateurs du site de micro-blogging Twitter ont pris la parole.
Evan Williams revient sur son parcours depuis la création du service Blogger à la plateforme de podcasting Odeo. Après avoir remboursé les investisseurs d'Odeo, Biz Stone et M. Williams se sont concentrés sur Twitter originellement conçu pour mettre à jour son status de messagerie instantanée via mobile. Aujourd'hui, les deux fondateurs expliquent que deux tiers des utilisateurs accèdent au service depuis des applications tierces faisant usage de l'interface de programmation de Twitter. D'ailleurs, à l'avenir, les développeurs de Twitter devraient faire en sorte que les données envoyées par les utilisateurs soient lisibles sur l'ensemble des logiciels périphériques.
Interrogés sur les potentiels revenus générés par Twitter, Biz Stone explique que : « quand je pense à la recherche je vois un champ et un bouton. Quand je pense à Twitter, je prends du recul et je vois une opportunité de découverte ». Il ajoute : « il y a certainement de l'argent à faire ici ». Evan Williams précise qu'ils ne sont pas intéressés pour placer des bannières publicitaires sur le site Internet mais pourraient envisager des comptes premium assurant les utilisateurs de la légitimité des autres internautes utilisant le réseau à des fins publicitaires par exemple.
Paradoxalement, si les fondateurs de Twitter ne souhaitent pas préciser d'éventuelles stratégies commerciales, ils entendent transformer la start-up en société stable et indépendante, l'une des raisons pour laquelle ils ont refusé de vendre leur création au site communautaire Facebook. Evan Williams affirme que dans cinq ans la société ne sera pas vendue mais au contraire développée. A ce jour Twitter embauche 45 salariés et continue de recruter dans plusieurs domaines d'expertise.
Crédits : All Things Digital