Il n'y a pas de fumée sans feu. News Corp, propriétaire de MySpace, a confirmé mardi supprimer plus de 400 postes au sein du réseau social sur un effectif d'environ 1600 collaborateurs. TechCrunch avait vu juste. MySpace a indiqué ne pas avoir l'ambition de retrouver une taille de start-up, mais de réduire ses coûts. On veut bien le croire !
Dans un communiqué, Owen Van Natta, ex-directeur des opérations de Facebook, successeur de Chris DeWolfe au poste de président de MySpace, a indiqué : « disons-le clairement, nos effectifs ont gonflé et ont entravé notre capacité à fonctionner comme une société efficace, souple, axée sur l'équipe. Je comprends que ces changements soient douloureux pour beaucoup, mais ils sont nécessaires pour la santé à long terme et la culture de MySpace. Notre intention est de travailler à nouveau dans environnement innovant centré sur nos utilisateurs et nos produits. »
En 2005, le rachat pour 580 millions de dollars de MySpace par News Corp, empire multimédia détenu par l'homme d'affaires australo-américain Rupert Murdoch, a été salué comme un succès. Depuis, Facebook et Twitter ont surpassé MySpace et les revenus générés par la publicité ont baissé. Or, une partie des revenus réalisés par MySpace émanent d'un accord publicitaire passé avec Google. Cet accord arrive à expiration en juillet 2010 et pourrait ne pas être reconduit.