Alors que la Commission des participations et des transferts (CPT) a annoncé que le prix de la tant convoitée licence devrait passer de 206 à 240 millions d'euros, cela n'a donc pas suffit pour calmer Orange, SFR et Bouygues Telecom qui s'opposent toujours fermement à son attribution à un nouvel opérateur.
Selon Jean-Bernard Lévy, le président du directoire de Vivendi, la situation est claire; « la France n'a rien à gagner à la création d'un quatrième opérateur de téléphonie mobile. Nous souhaitons que le gouvernement encourage les acteurs existants plutôt que d'entraver leurs initiatives », précise-t-il au journal des finances.
En d'autres termes, l'attribution de cette licence pourrait ralentir le développement de l'économie numérique et porter préjudice à la fois au grand public et aux professionnels. « Dans les pays qui ont lancé un quatrième opérateur récemment, l'expérience n'a pas été concluante. Ces acteurs n'étaient pas viables, et des fusions ont finalement eu lieu », ajoute-t-il enfin.