Les services secrets européens s'apprêteraient à s'allier avec leurs homologues américains pour créer un groupe de travail chargé de prévenir le vol d'identité, le piratage informatique et d'autres cybercrimes et délits, rapporte le Wall Street Journal du 30 juin.
« Le caractère transnational des cyber-attaques exige une collaboration internationale et de l'expertise, comme en témoigne ce projet », a déclaré un certain Robert Gombar, agent des services secrets américains installé à Rome, dans les colonnes du journal.
Basée dans la capitale italienne, l'unité (European Electronic Crime Task Force) aurait pour principale mission la coordination des efforts de l'Union européenne et des Etats-Unis en matière de sécurité des réseaux informatiques et des sites internet gouvernementaux. Outre la gestion du risque et la gestion de crise, elle serait également chargée « de la surveillance des réseaux » en Europe, selon les termes utilisés par le quotidien américain.
On s'interroge... Les institutions européennes se sont-elles prononcées en faveur de cette « surveillance des réseaux » ? Quelles seraient les conditions de sa mise en oeuvre ? Quels seraient les garde-fous ? Quid du respect de la vie privée et de la confidentialité des données ?