Archevêque Nichols : quand les réseaux sociaux déshumanisent

Ariane Beky
Publié le 03 août 2009 à 11h03
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Le chef de l'Eglise catholique romaine d'Angleterre et du Pays de Galles s'inquiète de la déshumanisation des rapports humains sur le web social. Dans un entretien du Sunday Telegraph publié le 2 août, Vincent Nichols, archevêque de Westminster, a déclaré :

« Facebook et MySpace peuvent concourir à la création d'une communauté, mais je suis méfiant. » Le religieux fait référence au caractère éphémère de certaines relations 'virtuelles', parfois traumatisantes pour les plus jeunes. Ce traumatisme serait « un facteur prépondérant dans le suicide des jeunes. »

Les commentaires de Vincent Nichols, 63 ans, interviennent après le suicide d'une adolescente de 15 ans, Megan Gillan, qui avait été la cible de critiques acerbes sur le réseau social Bebo. Cette affaire n'est pas sans rappeler celle de Megan Meier, une jeune américaine de 13 ans, qui à l'automne 2006 s'est suicidée après avoir été victime d'un canular via MySpace.

« En tant que société, nous perdons une partie de notre capacité à construire des relations interpersonnelles nécessaires pour vivre ensemble (...) Nous perdons notre savoir-faire social, (nous ne savons plus) comment déchiffrer l'humeur d'une personne, interpréter son langage corporel, être patient et savoir attendre le bon moment pour dialoguer. »

Le web social serait-il à l'origine de tous les maux ?
Ariane Beky
Par Ariane Beky

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