Spécialise de la "distribution de contenu pour les marques", GoViral annonce le lancement de goviralnetwork.com, une plate-forme automatisée mettant en relation les annonceurs et les éditeurs. "VP Publishing" de GoViral, Thomas Sevège revient sur le modèle de cette société danoise et sur ce qui la distingue des autres plates-formes du marché.
JB - Thomas Sevège, bonjour. Avec GoViral, appliquez vous au secteur de la publicité vidéo le savoir faire acquis avec les plates-formes d'affiliation ?
TS - GoviralNetwork et les plate-formes d'affiliation n'ont en commun que l'interface de gestion des campagnes en « self-service » : récupération des éléments graphiques, suivi des statistiques en temps réel et paiement automatisé des commissions. Et d'ailleurs sur ces aspects, nous essayons de faire mieux encore. Par exemple nous rémunérons les éditeurs à la fin de chaque mois pour l'activité du mois précédent, même si nous n'avons pas encore reçu le paiement de l'annonceur.
Autre petit « plus » : nos partenaires éditeurs peuvent choisir parmi plus d'une centaine de devises pour le versement de leurs commissions. Pour le reste, c'est-à-dire l'essentiel, nos activités sont bien différentes. Les marques font appel à nous pour distribuer du contenu, souvent en format vidéo. J'entends par « contenu » un message permettant de véhiculer les valeurs d'une marque, dans un style fédérateur et adapté à l'audience ciblée. Le divertissement par exemple est l'un des styles phare de ce type communication
Pour résumer : nous ne somme pas une solution de marketing direct, mais plutôt un canal de communication digital qui vit parfaitement avec son temps : le temps du Social Media ; si cher aux marques qui se doivent désormais de prendre des risques dans leur style de communication pour que leur message porte loin et frappe fort ! Vous conviendrez donc que nous sommes bien loin des problématiques d'une plateforme d'affiliation.
JB - Vous limitez vous à la distribution des vidéos ou intervenez vous également en amont, lors de leur phase de conception ?
TS - Nous essayons d'intervenir en amont des briefs mais uniquement dans un rôle de conseil relatif au potentiel de distribution des vidéos. A la fois sur des éléments techniques (formats, durée...) mais également sur les pistes créatives : notre expérience nous permet d'identifier les facteurs clés de succès d'une campagne et d'orienter vers un scénario adapté à une stratégie de distribution. Néanmoins notre activité repose essentiellement sur l'identification d'une audience cible, la diffusion effective des contenus vidéos et la mesure de la performance.
JB - Pourquoi proposer une facturation au CPV quand les annonceurs réclament du CPC voire du CPA ?
TS - Le modèle économique au CPV (Cost per View) est parfaitement adapté à notre activité puisque nous garantissons aux annonceurs un temps de visualisation de leurs contenus et l'exposition de leurs marques. Ce modèle répond donc aux objectifs de notoriété et d'exposition, avec une dimension relationnelle forte puisque ce sont les utilisateurs qui décident de consommer ces contenus. En ce sens le CPV devient une unité de mesure qui combine le coût au contact (CPM, GRP) et l'expérience de marque. Or les annonceurs qui investissent en pub télé connaissent et comprennent ce modèle. Et à la différence de la télévision, nous sommes sur un canal de communication à la performance dont le retour sur investissement est directement mesurable.
JB - BlogBang ou eBuzzing proposent de plus en plus de vidéos virales aux internautes. Comment allez vous vous différencier ? De quoi sera constitué votre 'network' ?
TS - Nous ne sommes pas une régie spécialiste des Blogs. Nous proposons à n'importe quel type d'éditeur (blogs, réseaux sociaux, sites à contenu fortement vertical, mais aussi grands média locaux) de monétiser la diffusion de contenu vidéo. Par exemple, « The Sun » en Angleterre diffuse certaines de nos campagnes virales, mais dans une section éditoriale et non pas sur un placement pub. C'est la deuxième différence majeure.
La troisième différence réside en notre expertise de la « vidéo », qui se matérialise par l'utilisation de « players » adaptés à une monétisation optimale pour les éditeurs. Ils peuvent utiliser un player pour chaque campagne, où relayer plusieurs campagnes au sein du même player (le Syndicated Player disponible sur GoviralNetwork).
De plus, les éditeurs qui sont actifs sur les campagnes proposées sur GoviralNetwork bénéficient de la transparence la plus totale sur la rémunération, sur la quantité de budget restant, et sur le eCPM généré (gains effectifs pour 1000 affichages du player vidéo), et ce par campagne, par pays, et par site (puisque certain éditeurs gèrent parfois plusieurs sites...)
Et puis nous sommes le seul acteur ayant la capacité à décrocher des budgets internationaux (au-delà même du marché européen), et d'autre part à fédérer un réseau d'éditeurs dont l'audience vient des quatre coins du monde.
Enfin, comme vous le souligniez dans la première question, notre expérience en gestion de communautés de sites éditeurs est aussi un plus et laisse présager un dialogue fluide avec nos partenaires pour une relation enrichissante dans tous les sens du terme !
JB - Thomas Sevège, je vous remercie.
Thomas Sevège, : "GoViral monétise la diffusion de contenu vidéo"
Publié le 04 août 2009 à 12h17
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