Le réseau social Facebook vient d'atteindre les 340 millions de Visiteurs Uniques en juin 2009, selon Comscore (+157% sur un an). Un score phénoménal qui le place juste derrière Google (844 millions de VU), Microsoft (691 millions) et Yahoo (581 millions) sur le podium mondial.
Poussée par une génération de « connectés » ou génération Y (digitales natives, Echo-boomers, WWW...), la plateforme pose parfois problème. Ainsi, les 15 minutes quotidiennes passées sur Facebook, par la moitié des 237 salariés interrogés par le cabinet américain Nucleus Research, provoqueraient une baisse de leur productivité de l'ordre de 1,5%. Les Marines américains, n'ont, pour leur part, plus le droit d'y accéder. Car, « en général (ces sites) constituent le repaire avéré de personnes et de contenus malintentionnés (... et informent) les ennemis potentiels », expliquent les autorités. Pourtant, le secrétaire adjoint à la Défense William Lynn rappelait, il y peu, l'utilité de tels services pour « les enquêtes criminelles, le recrutement, les relations avec la presse et le partage d'informations avec des alliés ou avec les familles des militaires ».
Reste qu'avec un tel score, le phénomène ne peut plus être ignoré. Les entreprises exploitent-elles suffisamment raisonnablement cette mine d'information et d'influence? Pour le moment, rien ne prouve que les réseaux sociaux leur soient utiles. En revanche, elles devront certainement prendre en compte les transformations sociales et professionnelles qu'ils induisent (flexibilité, sécurité, vie privée... ).