Moins d'un possesseur d'iPhone sur dix aurait choisi de le « jailbreaker », c'est à dire de le pirater pour accéder en écriture et en lecture à son système interne.
Avant le lancement de l'App Store, le kiosque de logiciels pour iPhone et iPod Touch, cela permettait d'y installer des logiciels non signés numériquement. De programmes pour partager la connexion 3G de l'iPhone avec un PC (mode modem) à l'installation de programmes non validés par Apple (personnalisation de l'interface de Mac OS X Mobile), ce sont toujours plusieurs milliers de tels logiciels qui sont disponibles sur les réseaux parallèles de l'App Store.
Mais selon les derniers chiffres publiés par la société Pinch Media, spécialisée dans les statistiques liées à l'utilisation de logiciels iPhone, il s'avère que ce sont 8,43% des possesseurs d'iPhone qui l'ont « jailbreaké », un chiffre qui montre que la pratique est certes répandue mais pas banalisée malgré la sortie de logiciels automatisant un tel procédé. De manière plus globale, Pinch Media indique que ce sont entre 7 et 9% des possesseurs d'iPhone qui l'ont piraté.
A noter qu'Apple est bien évidemment contre cette pratique. Une partie de la communauté des développeurs fustige également un tel procédé, ayant pour seul et unique but selon ces derniers de pirater les programmes et applications référencées sur l'App Store. En attendant qu'Apple fournisse dans son kit de développement des outils empêchant l'exécution de programmes piratés ?