Pour réaliser cette étude, Pear Analytics indique avoir capturé quelque deux mille tweets, ou messages postés sur Twitter, à partir de comptes anglophones publics, sur une période de deux semaines. Sur cet échantillon, quatre messages sur dix seraient donc de simples assertions n'appelant ni réponse, ni commentaire. 37,55% des tweets relèveraient en revanche de la conversation, signalant un échange entre deux ou plusieurs membres du réseau. Enfin, 8,7% seraient de simples incitations à relayer un message existant, le fameux retweet ou RT.
Les messages d'auto-ptomotion (comme un blogueur qui invite les gens à aller sur son site), représenteraient 5,85%, suivi par les spams (3,75%) et les messages d'information, qui relaient des faits d'actualité (3,60%). De ces derniers ont toutefois été exclues les news relatives à l'univers du Web et des nouvelles technologies. S'en suivent, au sein de l'étude de Pear Analytics, différentes considérations sur les heures de la journée auxquelles un internaute a le plus de chance de voir son message repris par d'autres. On apprendra par ailleurs que les conversations sont plus intenses le mardi.
Suite à cette étude, qui sera reconduite à intervalles réguliers, Pear Analytics espère bien proposer ses services de conseil aux entreprises ou aux médias qui souhaiteraient exploiter les possibilités de Twitter dans leur stratégie de communication et ce, alors même que ce premier bilan tend à montrer la vacuité de la majorité des échanges naissant sur le réseau. Au risque de plagier Shakespeare, beaucoup de bruit pour rien ?