Plus que son modèle économique qui reste à définir, l'audience générée par Twitter fait des envieux. Un nouveau service nommé Woofer s'inspire de son aîné. Toutefois, à l'inverse de Twitter qui permet aux internautes d'échanger des messages courts (tweets) d'un maximum de 140 caractères chacun, Woofer (en référence à un haut-parleur de grave) impose la production de messages d'au moins 1400 signes chacun. Gare au copier-coller !
Les fondateurs américains de Woofer, Peter Martin et Portman Wills, tous deux installés à Washington, D.C., présentent le service comme une plateforme de macroblogging, et non de microblogging à la Twitter. Depuis son lancement le 14 août, Woofer aurait attiré 10.270 utilisateurs, généré 12.604 messages longs (woofs) qui représentent plus de 577 millions de caractères.
Peter Martin, pdg de Join The Company, société éditrice de Woofer et de Shuffletime, a indiqué le 27 août dans un entretien accordé au Wall Street Journal ne pas craindre d'être attaqué en justice par Twitter. « Nous avons créé Woofer en hommage à ce site que nous utilisons et que nous aimons. C'est un projet génial », a-t-il déclaré.