Régie publicitaire spécialisée dans l'affiliation, Public-Idées a décidé d'élargir son périmètre d'activité. La société lance MediaPerf, une nouvelle solution d'achat d'espace media au CPA couplée à une solution de reciblage.
Comme Criteo, Public-Idées achète au CPM de l'espace sur plusieurs centaines de sites media (portails, sites e-commerce, sites de contenu, etc.) ce qui lui permet de revendiquer un taux de pénétration (reach) de 90% des internautes français.
Mais contrairement à son concurrent, qui revend ces espaces au CPC, Public-Idées reste fidèle au modèle de l'affiliation en commercialisant ces bannières au CPA (coût par acquisition), assumant seul le risque de la transformation.
"Nous prenons effectivement un risque mais un risque contrôlé. Nous achetons de l'invendus à des prix vraiment intéressants et la technologie de l'outil va automatiquement exclure les campagnes non rentables après une période de test de diffusion sur différentes zones d'espace." nous précise Sylvain Gross, Directeur Général de Public-Idées.
Grâce à une technologie de reciblage (retargeting en V.O) développée en interne, permettant d'adresser en priorité les internautes ayant déjà visité le site de l'annonceur, Public-Idées annonce en outre des taux de transformation records allant de 3 à 5% contre 0,3% en moyenne pour les formats traditionnels.
"Contrairement aux solutions concurrentes, le reciblage mis en œuvre par Public-Idées s'intègre directement au programme d'affiliation existant de l'annonceur et permet de garder une totale maîtrise du coût d'acquisition. Cette interface unique apporte également de facto une solution de déduplication des ventes entre les canaux (affiliation, retargeting et achat média) : l'annonceur évite donc de payer les ventes plusieurs fois." explique Sylvain Gross.
Un beau produit d'appel pour attirer les annonceurs puisque Mediaperf entend conjuguer un modèle économique attractif et de la couverture. Reste néanmoins à savoir si la solution est réellement rentable pour Public-Idées. En achetant l'espace au CPC voire au CPM, la société assume en effet la totalité du risque de la transformation, l'obligeant à n'accepter que des campagnes et des annonceurs obtenant d'excellents taux de clic.