Après la fibre, le « sans contact ». Transport, paiement, sécurité, traçabilité... Les treize projets sélectionnées par le gouvernement devraient bénéficier d'un financement de plusieurs millions d'euros a annoncé, mercredi 10 septembre 2009, le ministre de l'Industrie Christian Estrosi.
Dans l'espoir « d'améliorer la compétitivité des entreprises », la France va donc investir dans les technologies RFID et NFC. La première s'appui sur des « puces » permettant d'encoder toute sortes de données sur des supports physiques, et de les lire à distance. Une technologie déjà existante mais qui, appliquée à « l'Internet des objets » ou à la réalité augmentée, « pourrait profondément modifier le quotidien des particuliers », précise le ministère. Tout comme d'ailleurs la technologie NFC, cette foi spécifique aux application mobiles, qui permettra par exemple « d'intégrer » les cartes de paiement, badges de sécurité ou encore titres de transport aux téléphones portables. Un moyen de transformer nos mobile en « portefeuille » numérique. Reste que cette transformation de nos habitude devra, comme le rappelait il y encore peu Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d'État chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique, être couplé à un droit au « silence des puces » afin d'éviter la prolifération excessive de technologies intrusives.
Les projets, dont le descriptif est disponible sur le site des ministères, sont : Bpass+ (transport), Mobemo (sécurité), NFC SCM (billetique), Nice future campus (universités), Smart Muse (musées), Must (programmation), Altess (e-paiement), NFC 2UI (interfaces), STAM-RFID (santé), La Vitrine Intelligente (traçabilité), Digiprice (traçabilité), IDviandes (traçabilité), et Matrice (dématérialisation).