Une cour fédérale américaine a confirmé vendredi que trois logiciels développés par Microsoft, dont Outlook, enfreignent un brevet de l'équipementier réseau franco-américain Alcatel-Lucent. Toutefois, faute d'arguments solides, l'éditeur américain n'aura pas à verser à Alcatel les 358 millions de dollars de dommages et intérêts fixés en première instance.
Alcatel-Lucent a déclaré avoir calculé cette somme par rapport à la valeur marchande du client de messagerie Microsoft Outlook, bien qu'il n'y ait aucune preuve que la technologie brevetée par l'équipementier ait contribué à cette valeur. Microsoft, de son côté, estime ne pas avoir à débourser plus de 6,5 millions de dollars de dommages et intérêts dans cette affaire.
Résultat des courses, le montant des dommages devra être à nouveau évalué.