L'objectif, explique l'intéressé sur son blog, est de déterminer la différence qui peut exister entre une migration de Windows Vista SP1 vers Vista SP1 (soit une réparation du système) et le passage de Vista SP1 vers Windows 7. Pour ce faire, il a envisagé différents scénarios, mettant en scène trois configurations matérielles et trois installations type. L'une d'entre elles est un système propre, sans données ni applications. La deuxième embarque 125 Go de données et 40 applications installées. Le dernier profil, surnommé super user comprend enfin 40 applications et 650 Go de données.
Les résultats obtenus vers Windows 7 vont de 30 minutes pour un système vierge mis à jour sur la configuration la plus puissance (Core 2 Duo Q6600, 4 Go de mémoire) )à 20 heures et 20 minutes pour un système super user sur une configuration à base d'Athlon 64 X2 5200+ munie de 2 Go de mémoire. Particulièrement élevé, ce chiffre doit être relativisé : il est assez rare que l'on se lance dans un processus de mise à jour en conservant 650 Go de données dans les dossiers utilisateurs construits par Windows et stockés sur la partition système.
Le scénario que l'on imagine le plus courant, à savoir celui où l'utilisateur dispose d'une quarantaine d'applications et d'environ 70 Go de données, offre quant à lui les résultats suivants pour un système 32 bits : 2h55 sur une machine Athlon 64 3200+ / 1 Go de mémoire, 1h55 sur la machine Athlon 64 X2 5200+ munie de 2 Go de mémoire et 1h40 sur la configuration Q6600 / 4 Go. Pour une migration de Vista SP1 64 bits vers Windows 7 64 bits, les résultats passent respectivement à 3h05, 1h35 et 1h25. De façon plus générale, on observe donc que la mise à jour s'effectue plus rapidement lorsqu'on utilise un système 64 bits, à l'exception des cas où le système est « nu ». Globalement, Hernandez estime que la mise à jour vers Windows 7 se révèle 5% plus rapide que la réparation de Vista SP1.