« Les supports de stockages à mémoire flash offrent une solution de stockage résistante, légère et à consommation réduite, et le mSATA est l'une des rares interfaces fournissant une connexion adaptée à ces SSD de petite taille, » explique Knut Grimsrud, le président de SATA-IO.
Bien que la norme Serial ATA III à 6 Gbps ai déjà été lancée, le mini-SATA offre pour l'heure les performances de la norme de seconde génération, soit un taux de transfert maximal de 3 Gbps (300 Mo/s), alors que la connectique Parallel ATA souvent employée en remplacement plafonne quant à elle à 130 Mo/s. L'adoption de la norme SATA, largement démocratisée dans l'informatique conventionnelle, pour les petits supports de stockage, devrait quoi qu'il en soit permettre de réduire les coûts de conception.
Toshiba a d'ailleurs profité de l'annonce du SATA-IO pour annoncer une première gamme de SSD à interface mSATA, baptisée SG2. Ces supports de stockage compacts ne mesurent que 50 × 30 × 4,75 mm et reposent sur de la mémoire flash gravée à la finesse record de 32 nm. Déclinés en capacités de 30 et 60 Go, ils offrent un taux de transfert maximal de 180 Mo/s en lecture et de 70 Mo/s en écriture. Leur production de masse débutera le mois prochain, pour une commercialisation à une date et à un prix encore inconnus.