La tablette hybride de Nokia sous GNU/Linux Maemo n'est pas encore disponible à la vente qu'elle a déjà été testée par un webzine russe. L'occasion d'en savoir plus sur ses points forts mais aussi et surtout sur ses points faibles.
Il en ressort que l'interface tactile du smartphone N900 est très réactive, et emprunte quelques icônes qui ont fait le succès des smartphones S60. Une fois l'appareil démarré, 2 Go d'espace sont alloués à l'installation d'applications personnelles. La page d'accueil de l'appareil est totalement personnalisable et permet, contrairement aux smartphones tactiles S60 de Nokia, de placer à l'endroit ou on le souhaite des widgets. La page d'accueil peut être configurée via 4 pages différentes qu'il est possible de faire coulisser au doigt.
Un bouton physique permet de lancer le gestionnaire de programmes... ou le gestionnaire des tâches. Car si trop de programmes sont exécutés en tâche de fond, la tablette lancera alors automatiquement le gestionnaire des tâches pour inviter son utilisateur à en fermer certaines pour en lancer de nouvelles. A noter que ce gestionnaire affiche en temps réel les programmes mis en mémoire. Une vidéo lue s'affichera alors en miniature, tout en continuant d'être lue, comme sous Windows 7.
La nouvelle barre des tâches permet de garder à l'écran la quantité de batterie restante, la puissance du réseau, l'état du Bluetooth ou d'autres raccourcis de ce type mais assez étrangement, certains programmes la camoufle. Concernant l'orientation de l'écran du N900, il semble y avoir encore quelques problèmes. Certains programmes seulement acceptent de se lancer en mode paysage. La saisie de texte est possible de deux façons : en utilisant son clavier physique ou en utilisant un clavier virtuel. D'ailleurs Nokia travaillerait déjà sur une tablette N920 qui ne posséderait pas de clavier coulissant comme sur la N900.
La couche de téléphonie est assez sommaire, similaire à celle des smartphones S60. Le gestionnaire d'emails et de SMS ne permet pas pour le moment d'envoyer des MMS. En revanche, il est compatible avec la messagerie MS Exchange. Le gestionnaire de calendrier n'est pas quant à lui compatible avec GCalendar, tandis que le lecteur de documents MS Office ne permet pas de les éditer ou d'en créer de nouveaux. L'écran du N900 n'étant pas multipoint, il faudra zoomer au doigt pour agrandir des images.
Son navigateur web est dérivé de celui de , le rendant compatible avec le Flash en version 9.4 et avec l'AJAX. Mais suivant le nombre d'applications qui tournent en tâche de fond, le navigateur semble très lent à afficher les pages web à l'écran. Détail intéressant, ce navigateur pourra utiliser des plugins. Du côté des points forts de cette tablette, signalons la présence d'une interface de lecture de fichiers multimédia très complète, de même qu'un gestionnaire de radios Internet et que Nokia Maps. La tablette N900 sera commercialisée à partir du mois d'octobre dans certains marchés pour un prix de 649 euros.