Un aperçu de l'architecture Fermi
Autre changement important, la gestion ECC pour le contrôle des erreurs, un paramètre critique pour les environnements de calcul intensif. Et NVIDIA d'annoncer que « Fermi » compte 512 coeurs d'exécution CUDA, répartis selon des clusters de 32 coeurs chacun. L'architecture « Fermi » dispose également de 6 canaux 64 bits de mémoire GDDR5 (soit une interface mémoire 384 bits pouvant gérer jusqu'à 6 Go de mémoire), et la prise en charge du standard IEEE754-2008 pour les calculs en virgule flottante. Les performances en calcul double précision ont également été revues à la hausse : NVIDIA annonce un gain d'un facteur de 8x par rapport à son ancienne génération de puces graphiques.
Jen-Hsun Huang présente la puce « Fermi »
L'architecture « Fermi » se dote également et pour la première fois d'une mémoire cache de second niveau. En terme de transistors, « Fermi » en comportera 3 milliards, ce qui en fait tout simplement la plus grosse puce jamais produite. C'est naturellement TSMC qui assurera la fabrication sur son procédé en 40nm.
Le die de Fermi
Interrogé sur la date de disponibilité des premières cartes graphiques « Fermi », Jen Hsun Huang a répondu qu'elles seraient lancées un mardi sans toutefois préciser lequel. Il se murmure toutefois que « Fermi » sera commercialisé au plus tôt à la fin de l'année sous un nom commercial qui n'est pas encore connu (GeForce GTX 380 ?). En terme d'architecture, le CEO de NVIDIA a tenu a rassuré les sceptiques en précisant que celle-ci était facilement déclinable, contrairement à la précédente génération GT200 : on devrait donc voir arriver dans le courant 2010 des versions milieu de gamme de « Fermi ».
La première carte graphique Tesla utilisant l'architecture Fermi