L'Europe souhaite qu'avant 2020, 80% de la population de l'Union soit équipée de systèmes intelligents pour la distribution de l'électricité. Le National Institute of Standards and Technology (NIST) américain vient pour sa part de rendre publiques ses propositions pour la standardisation des systèmes.
L'objectif des « Smart Grid » sera d'utiliser des réseaux de capteurs pour contrôler, en temps réel, la distribution d'électricité en permettant une circulation des flux d'information et d'électricité bidirectionnelle entre les sources et les consommateurs. Un système sur lequel le gouvernement américain compte pour soutenir sa quête d'indépendance énergétique ainsi que le dynamisme de son économie et du marché du travail. Reste à imposer des standards, « afin d'assurer l'interopérabilité et la sécurité des équipements produits » et de permettre l'évolution des techniques de production d'énergie qu'elle soient d'origine éolienne, géothermique, solaire...
Les manquements actuels en matière de standards détaillés par le rapport « NIST Framework and Roadmap for Smart Grid Interoperability Standards, Release 1.0 » sont regroupés en huit domaines : réponse à la demande et efficacité énergétique, évaluation de l'état du réseau, stockage de l'électricité, transport de l'électricité, infrastructure avancée de mesure de la consommation, gestion du réseau de distribution, cybersécurité et communications sur le réseau. L'assurance de la cybersécurité des « Smart Grid » est également une priorité.
Ce marché de la « responsabilisation » des consommateurs pourraient rapidement atteindre près de 100 milliards de dollars.