En cause, une vieille dispute entre les deux firmes de Santa Clara autour de l'interprétation divergente du contrat de licence liant les deux partenaires. Intel prétend effectivement que l'accord qu'il a signé avec NVIDIA ne concerne que les processeurs à bus FSB, et non les processeurs nom de code Lynnfield à bus DMI. Il aurait donc droit de concevoir des chipsets pour processeurs Intel Atom, Pentium, Core 2 Duo et Core 2 Quad, mais pas pour les récents et prometteurs Core i5 et Core i7 à socket LGA 1156. Une thèse que la firme au caméléon réfute et qualifie de « revendication abusive » et de « tactique déloyale ».
« Donc en attendant que nous résolvions cette affaire au tribunal l'année prochaine, nous repoussons les investissements pour les nouveaux processeurs, » a déclaré un porte-parole de NVIDIA. Pour autant, la société continuera à commercialiser ses chipsets Ion et GeForce 9400M et promet même « d'impressionnantes innovations » à destination des processeurs Intel Atom et Intel Core 2 à bus FSB.