Au mois d'août, nous apprenions que l'application de communication unifiée Google Voice avait été rejetée par Apple et AT&T. En regroupant l'ensemble de ses lignes téléphoniques, Google Voice permet de consulter son répondeur vocal, d'obtenir ses messages vocaux sous forme d'emails mais surtout d'effectuer des appels en VOIP non déduits du forfait de l'opérateur mobile AT&T et d'envoyer gratuitement des SMS. En septembre, La FCC a ouvert une enquête en essayant de déterminer si l'opérateur mobile n'aurait pas jugé l'application menaçante pour ses forfait de communication.
Au cours de cette enquête Apple avait précisé qu'en accord avec AT&T, la firme a l'obligation de ne pas accepter les applications de téléphonie par voix sur IP utilisant la bande passante du réseau AT&T et ajoutait n'avoir accepté aucune application de VOIP utilisant le réseau 3G de l'opérateur. Quelques semaines plus tard, suite à l'intervention du gendarme des télécommunication amércains, l'opérateur mobile s'était déclaré prêt à accepter les communications par voix sur IP sur son réseau mais se retourne cette fois contre la firme de Mountain View qui briderait les appels. En effet, Google aurait restreint les communications émises vers certaines zones rurales aux Etats-unis. L'opérateur aurait d'ailleurs reçu le soutien d'une vingtaine de membres du congrès américain.
En effet, bien que couteux, AT&T se doit d'assurer les appels vers les états ruraux et ce afin afin de répondre aux demandes de la FCC en matière de liberté de communication. Google explique que ces mesures ont été prises parce que les opérateurs locaux factureraient très cher des frais de terminaisons d'appels pour les communications longue distance. La firme de Mountain View affirme aussi que Google Voice doit être considéré comme un service Internet plutôt que comme un opérateur mobile, une affirmation qui ne semble pas convaincre la FCC souhaitant que Google se plie aux impératifs des opérateurs téléphoniques.