Pour Craig Cameron, chef produit chez PC Tools, la principale force de ces outils vient d'une approche « multi-couche » de la protection du poste client. Lors de la connexion à une page Web par exemple, on aura d'abord une recherche au niveau de l'adresse du serveur hôte, afin de vérifier que celle-ci n'est pas inscrite dans les listes noires, puis une analyse du contenu chargé par le navigateur. Interviennent ensuite différentes couches placées au niveau de Windows. La plus importante d'entre elles est baptisée BehaviourGuard (anciennement Threatfire).
« Avec BehaviourGuard, on ne fait pas appel à un système de signatures. Nous analysons le comportement de chacun des processus qui tournent sur la machine, et détectons ceux qui auraient un comportement anormal », explique-t-il. Complémentaire des approches traditionnelles de détection (signatures, heuristique, etc.), cette méthode offrirait selon l'éditeur des résultats plus que probants, avec la possibilité de détecter des menaces de type 0-day, qui n'ont donc pas forcément été encore été référencées et documentées.
PC Tools se targue par ailleurs de répondre aussi bien aux utilisateurs néophytes, qui ne souhaitent pas avoir à paramétrer en profondeur leur logiciel de sécurité, qu'aux plus expérimentés, en offrant différents niveaux de configuration. En France, ces trois logiciels ne seront pas commercialisés en version boite, mais uniquement en ligne. Il faudra compter 29,95 euros pour Spyware Doctor 2010, 39,95 euros pour Spyware Doctor avec AntiVirus et 49,95 euros pour Internet Security 2010.
Bien que les produits PC Tools soient sortis trop tard pour être intégrés dans notre dossier, nous vous proposons de retrouver notre comparatif des antivirus 2010.