Les consommateurs n'ont pas attendu le lancement des nouvelles générations de cartes graphiques, des tant attendues Radeon HD de la série 5000 en particulier, pour remettre sur pied ce marché sinistré par la crise financière. Le marché aurait effectivement enregistré au troisième trimestre un rebond comme il n'en n'avait pas vu depuis 9 ans, avec une augmentation des ventes de 21,2% par rapport au second trimestre, d'après le cabinet d'étude Jon Peddie Research.
Les ordinateurs miniatures et ultrafins à prix modéré sont à nouveau un moteur du marché et les puces graphiques intégrées d'Intel sont ainsi majoritaires. Il s'en est vendu 63 millions pour une part de marché de 53%, deux fois plus que son concurrent immédiat NVIDIA.
AMD tire malgré tout son épingle du jeu avec un bond des ventes de 30% par rapport au trimestre précédent, alors que la firme au caméléon stagne avec une progression quasi nulle de 3%. ATI pourrait d'ailleurs dépasser NVIDIA cet hiver, le premier commercialise de nouvelles Radeon HD 5000 acclamées alors que le second ne peut concevoir de successeur au réussi GeForce 9400 à destination des derniers processeurs d'Intel, risquant de perdre pour l'occasion de précieux partenaires comme Apple.