La carte mère dispose de commutateurs dédiés au partage de ressources : un KVM pour le clavier et la souris, un switch pour le contrôleur réseau. En revanche, il faudra prévoir une carte graphique pour la partie P45, équiper deux fois sa machine en mémoire (barrettes standard d'un côté, So-DIMM de l'autre), et installer deux systèmes d'exploitation. Avantage de cette redondance matérielle : il devient possible de faire fonctionner simultanément les deux configurations. Chaque plateforme dispose en effet de ses propres ports SATA (six d'un côté, trois de l'autre) ainsi que de son contrôleur audio 7.1. Côté Ion, elle offre également des sorties DVI et HDMI.
Pour l'instant, DFI ne s'étend guère plus sur le sujet, se contentant de montrer la photo ci-dessous et d'indiquer que ce concept a fait l'objet d'un dépôt de brevet. Tout juste le fabricant explique-t-il quel est selon lui le double intérêt d'un tel dispositif : d'un côté, économies d'énergie avec la possibilité de basculer sur un système peu gourmand dès que l'on n'a pas besoin de ressources importantes ; de l'autre un gain de puissance, avec la possibilité d'allouer l'une des deux configurations à une tâche dédiée pendant qu'on travaille sur la seconde. Une proposition de valeur qui pourrait bien en séduire certains, particuliers ou professionnels, en admettant bien sûr que le coût de cette solution ne se révèle pas trop élevé.