La justice française continue d'enquêter sur le phénomène des écrans d'iPhone fissurés détectés sur certains terminaux depuis cet été.
Olivier Milano, un expert immobilier dans le sud de la France, avait saisi le tribunal de commerce de Cannes en août dernier pour savoir d'où provient ce dysfonctionnement et s'il est dangereux ou non d'utiliser ce type de téléphone. Ce dernier avait assigné à la fois Apple et Bouygues Telecom, qui lui a vendu l'iPhone incriminé, pour en avoir le cœur net.
Et malgré l'apparition d'une dizaine de cas similaires en France, Apple considérant toujours que ce phénomène est mineur et lié à des chocs extérieurs, la justice à décidé le 3 décembre dernier de faire appel à un expert indépendant pour vérifier sur l'iPhone « a subi des chocs qui pourraient expliquer la fissure de son écran ». Le juge des référés du tribunal estime notamment qu'il est tout à fait légitime de « choisir un matériel en toute connaissance des dangers réels que ce choix comporte ou leur absence ».
Cet expert a six mois, au maximum, pour juger de la dangerosité éventuelle de l'iPhone. Apple et Bouygtel ont pour leur part un mois pour éventuellement faire appel de la décision de justice. Pour rappel, le cap des 2 millions d'iPhone vendus en France depuis sa sortie en novembre 2007 a été franchi il y peu.