Pour ce faire, Sahi a retenu un échantillon de fichiers choisis aléatoirement sur une variante trackerless de BitTorrent, soit un total de 1021 fichiers qui permet à l'étudiant quelques saisissantes conclusions, quoique sans réelle surprise. Ainsi, Sahi précise que près d'un fichier sur deux se classait dans la catégorie « films / émissions télévisées » alors que seulement 14% concernaient le monde du jeu vidéo et 10% la musique.
Dans le même ordre d'idée, Sahi a remarqué que la langue anglaise dominait très largement les débats puisque 60% des films, 74% des jeux et 78% de la musique étaient dans la langue de Shakespeare. Mais le plus remarquable est sans aucun doute la proportion de fichiers contrevenants au droit d'auteur : sur son échantillon de 1021 fichiers, Sauhard Sahi n'a trouvé que de 10 fichiers que l'on peut qualifier de légaux.
Alors bien sûr, on peut rétorquer que l'échantillon choisi n'est pas représentatif et que l'utilisation d'une variante trackerless de BitTorrent est faite pour faire monter le taux d'illégaux... Quand bien même, la proportion de fichiers en violation du droit d'auteur reste édifiante.