« Je me suis beaucoup interrogée de savoir si j'allais ou non utiliser Twitter. Twitter, c'est 120 signes écrits, donc c'est un SMS court. On ne peut pas dire grand chose. Quand on voit Twitter, ça relève plus de la sphère personnelle que de la sphère politique », a indiqué la secrétaire d'Etat dont les propos ont été rapportés par l'AFP. « Quand on fait de la politique via Twitter, en général, ça ne donne pas grand chose de bon. Je trouve que le message politique ne peut pas passer sur Twitter. C'est la première campagne qu'on voit avec Twitter et globalement je trouve que ce n'est pas à la hauteur du politique », a-t-elle ajouté.
Ils sont pourtant de plus en plus nombreux, les représentants de la sphère politique, à utiliser Twitter de façon régulière. Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-Paul Huchon, Valérie Pécresse ou Christian Estrosi mettent ainsi leur statut à jour plusieurs fois par semaine et répondent parfois à des questions ou remarques formulées par les utilisateurs du service. Il arrive aussi que l'utilisation de Twitter se fasse plus mordante, comme lorsque Anne Hidalgo, première adjointe au Maire de Paris, y a épinglé Chantal Jouanno, laquelle proposait d'automatiser la ligne 14 du métro parisien, qui fonctionne déjà sans chauffeur.