Le réseau social X pourrait souffrir cette année au niveau de l'Union européenne. Une amende importante au titre du DSA pourrait lui être imposée.

Le portrait d'Elon Musk fait face au logo de son réseau social X © Algi Febri Sugita / Shutterstock
Le portrait d'Elon Musk fait face au logo de son réseau social X © Algi Febri Sugita / Shutterstock

Elon Musk et son réseau social X.com ont toujours vécu une relation orageuse avec l'Union européenne, qui exige que la plateforme suive les règles du Digital Services Act (DSA), des règles que le milliardaire considère comme de la censure. Et si l'on pouvait croire que la présidence de Donald Trump aurait calmé Bruxelles, comme ça devrait être le cas pour Apple ou Meta, une nouvelle information semble finalement indiquer le contraire.

Une amende de plus de 1 milliard de dollars attend X

Le premier dossier de sanctions relatives au Digital Services Act devrait finalement aboutir d'ici à cet été. En effet, selon le New York Times, une enquête engagée l'an dernier par la Commission européenne devrait aboutir à l'imposition d'une sanction de plus de 1 milliard de dollars contre X - sanctions assortie d'exigences concernant des changements à apporter à la plateforme. L'absence d'actions contre la prolifération de contenus illicites ou de désinformation ainsi que le manque de transparence de la plateforme sont notamment pointés du doigt.

D'après la même source, l'Union européenne souhaite faire un exemple avec cette amende afin que d'autres géants de la tech ne cherchent pas à violer le règlement du DSA. De son côté, X, après la publication de l'article du New York Times, a dénoncé « un acte de censure politique sans précédent et une attaque contre la liberté d'expression. »

Une seconde enquête plus large est encore en cours

Le réseau social a par ailleurs ajouté qu'il utiliserait tous les moyens à sa disposition pour défendre non seulement la société, mais aussi pour « protéger la liberté d'expression en Europe ». Mais entretemps, X pourrait bien devoir se préparer à une action de plus grande envergure.

En effet, l'Union européenne a aussi engagé depuis un certain temps une enquête plus large, Bruxelles accusant X d'être devenu un hub des discours de haine illégaux et de désinformation par son approche très libertaire de la modération. De manière encore plus importante, l'Europe accuse X de laisser libre cours à de nombreux contenus qui fragiliseraient, selon Bruxelles, la démocratie dans les 27 pays de l'Union.

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