Le réseau X.com continue d'être au centre des attentions de la Commission européenne. Et de nouvelles mesures sont prises pour voir si la plateforme est manipulée par Elon Musk.

Elon Musk joue-t-il à un jeu dangereux en Europe ? © Charles McClintock Wilson / Shutterstock
Elon Musk joue-t-il à un jeu dangereux en Europe ? © Charles McClintock Wilson / Shutterstock

Le torchon brûle entre les géants de la tech et l'Union européenne, avec des acteurs comme Meta et Google qui se rebiffent contre les règles européennes depuis l'élection de Donald Trump.

Mais évidemment, celui qui fait le plus parler de lui, c'est Elon Musk. Un homme qui n'a eu de cesse dernièrement de s'ingérer dans les affaires européennes, au point de s'engager directement pour l'AfD à travers un entretien complaisant sur X.com avec sa cheffe, Alice Weidel. Et il semble que cela soit trop pour la Commission européenne.

De nouvelles mesures techniques dans l'enquête de X.com

X.com manipule-t-il ses algorithmes afin de favoriser certains partis politiques en Europe ? C'est la question que se pose la Commission européenne, qui vient d'annoncer officiellement la mise en place de nouvelles mesures, à la suite de son enquête lancée le 18 décembre 2023.

Celle-ci s'inscrit dans le cadre du Digital Services Act (DSA), qui met en place notamment de nouvelles obligations sur les algorithmes des réseaux sociaux, pour en assurer le caractère transparent et équitable.

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Elon Musk soupçonné de manipuler l'algorithme pour ses intérêts politiques

« Aujourd'hui, nous prenons de nouvelles mesures pour faire la lumière sur la conformité des systèmes de recommandation de X avec les obligations du DSA » a expliqué la commissaire européenne à la Souveraineté technologique, Henna Virkkunen. X.com va notamment devoir fournir de nouveaux documents sur son système de recommandation, et sur les éventuels changements qu'il y aurait apportés.

Il faut dire qu'Elon Musk est assez brut de décoffrage en ce moment sur ses opinions quant à certains leaders européens, ainsi que sur le soutien qu'il souhaite apporter à ses poulains. L'investissement d'une somme de 100 millions de dollars au profit de Nigel Farage avait ainsi un temps été évoqué, alors que l'on connaît aussi les liens étroits entretenus par le milliardaire avec la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni. De quoi rendre Bruxelles soupçonneux.

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