Au menu, on retrouve une architecture à deux puces, qui respecte le traditionnel cloisonnement northbridge / southbridge. D'un côté, on retrouve donc le 890GX, qui communique avec le socket par le biais d'un lien HyperTransport 3.0 et embarque le contrôleur graphique intégré, et gèrera la ou les cartes graphiques via 16 lignes PCI-Express (1 x 16 ou 2x 8), auxquelles s'ajouteront 6 lignes supplémentaires.
De l'autre, on trouve un nouveau southbridge, le SB850, qui inaugure la prise en charge du SATA à 6 Gb/s avec six canaux disponibles. Sans qu'il soit nécessaire de recourir à un contrôleur externe, il offre également une interface IDE (sur laquelle Intel a fait l'impasse), un contrôleur Ethernet Gigabit, un contrôleur audio et permet d'utiliser jusqu'à 14 ports USB 2.0. Les deux éléments communiquent par l'intermédiaire d'un lien à 2 Go/s.
Le contrôleur graphique intégré, appelé Radeon HD 4290, se présente quant à lui comme une transposition de la puce RV620, avec 40 unités de calcul et une prise en charge de DirectX 10.1. Cadencé à 700 MHz, il est susceptible d'accueillir de la mémoire vidéo dédiée, qui sera alors interfacée en 64 ou 128 bits. Enfin, il embarque le moteur de décompression matérielle UVD 2.0 et saura gérer HDMI et Displayport.
Ceux qui ont encore en tête les caractéristiques du chipset AMD 790GX verront ici son parfait prolongement, avec l'introduction du SATA à 6 Gbps, une amélioration du canal qui fait le lien entre les deux éléments du chipset, ainsi qu'un contrôleur graphique lifté, sans révolution d'aucune sorte. Une cure de jouvence qui, associée à la prise en charge des futurs Phenom II, devrait faire du 890GX un chipset de référence pour des cartes mères à prix raisonnés en attendant l'arrivée du 890FX, la déclinaison haut de gamme.