L'annonce est fausse, et il n'existe évidemment pas de TGV 1234. Piratage ? C'est une piste envisagée par les premiers tweets, rapidement démentie par la SNCF par le biais de ses employés gazouilleurs, puis par son service de presse.
La page incriminée est en fait un message d'alerte interne à la SNCF. Très basique, elle permet de ne pas surcharger les serveurs en cas de catastrophe, événement qui multiplie les visites. La SNCF a effectué ce matin un exercice de crise, et a publié cette page en interne. Ce genre de procédures est fréquent selon le service de presse, mais voilà « nous travaillons sur un site qui sert de moyen d'information. Il n'est pas censé être accessible au public. » Erreur de manipulation, donc, et multitude d'alertes de clients ou en interne dans la foulée.
La frayeur n'aura duré que quelques minutes, et il restera surtout de cette histoire la capture d'écran du site SNCF.com à l'heure du bug. Et une explosion du hashtag #sncf sur Twitter.