Deux types de logiciels seront proposés : un programme de contrôle du temps passé en ligne classique, et un autre appelé Internet Fatigue. Le premier devra limiter le temps passé par le biais de plages horaires ou de jours autorisés définis à l'avance. Tout le problème est le fonctionnement du logiciel, qui ne doit pas permettre aux internautes de le désactiver une fois les heures d'accès restreintes. Le Premier ministre n'a pas précisé les modalités de mise en place, mais un groupe de 4 000 experts pour conseiller les accrocs au web devrait être mis sur pied dans le même temps.
Internet Fatigue est plus original : il rend les jeux plus compliqués au fil du temps, pour lasser l'utilisateur. Le gouvernement n'a pas précisé comment un tel logiciel pourra fonctionner et s'adapter aux différents types de jeux.
L'offre fait partie d'un plan du ministère de l'administration publique et de la sécurité pour combattre l'addiction à Internet. « Un cas récent de mort par addiction aux jeux vidéo montre que le problème touche tous les âges », a déclaré un porte-parole du ministre. Un autre cas, très médiatisé, a déclenché cette réaction : le mois dernier, la police a arrêté un couple qui aurait laissé son bébé mourir de faim pendant qu'ils étaient à un café Internet, jouant à un jeu qui simule l'éducation d'un enfant. Le gouvernement espère réduire le nombre d'utilisateurs accrocs à 5% d'ici 2012. Il distribuera gratuitement ces deux logiciels à partir de l'année prochaine.