En fait de nanotechnologie, ce nouveau procédé repose sur un film extrêmement fin, intercalé entre un véritable rétro-éclairage à LED (par opposition à un rétro-éclairage en périphérie) et une dalle LCD conventionnelle. Criblé de minuscules trous, ce film assurerait une meilleure uniformité du rétro-éclairage, offrant d'ailleurs la fonction Micro Pixel Control de variation locale. Cette fonction permet d'afficher simultanément du noir profond et du blanc brillant, en faisant varier l'intensité des diodes à différents endroits de la dalle.
Le téléviseur « LG LEX8 » incarne ainsi l'un des modèles les plus fins du marché avec une épaisseur de 8,8 mm seulement. Le cadre en aluminium ne mesure quant-à-lui que 1,25 cm de large, ce qui lui confèrerait une apparence aérienne... Si l'électronique et la connectique n'étaient pas intégrés à ce pied par conséquent relativement imposant. Celui-ci peut certes se rétracter derrière l'écran en vue d'un accrochage au mur, l'image se retrouvant alors à plusieurs centimètres du mur.
Le LEX8 est par ailleurs un téléviseur haut de gamme conventionnel, offrant une prise en charge de la 3D, un traitement fluidifiant TruMotion à 400 Hz, un éventail de services en ligne NetCast, ainsi que la prise en charge de fichiers DivX HD stockés sur une clé USB ou partagés sur le réseau local au moyen du contraignant protocole DLNA (et non du protocole CIFS beaucoup plus souple).
Le prix et la date de commercialisation du LG LEX8 ne sont pas encore connus.
Des variantes plus abordables
LG lance également des variantes plus abordables mais néanmoins haut de gamme du LEX8.
Les téléviseurs LG des séries LX9500 et LE9500 se contentent effectivement d'un véritable rétro-éclairage à LED au détriment de la « nano light technology ». Ils offrent par ailleurs sensiblement les mêmes fonctionnalités, de l'esthétique Infinia toute en finesse jusqu'aux fonctions connectées. Seule la fonction TruMotion 400 Hz et la prise en charge de la 3D, réservées à la série LX9500, distinguent ces deux séries de téléviseurs.