Ce jeudi 12 octobre, un département entier va recevoir une notification d'alerte climatique. Pas de panique toutefois, il s'agit d'un exercice.
Mis en place en France depuis le début de l'été 2022, le dispositif FR-Alert permet de prévenir toute personne détentrice d'un téléphone portable de sa présence dans une zone de danger. Le système fonctionne en temps réel et ne nécessite pas la moindre application, puisque le tout repose sur une transmission purement cellulaire.
Ce jeudi 12 octobre, le dispositif va procéder à un vaste test départemental, qui pourra en surprendre plus d'un.
Un test départemental pour FR-Alert en Loire-Atlantique
En effet, sur X.com, la préfecture des Pays de la Loire et de Loire-Atlantique indique qu'un « exercice départemental évènement climatique » sera organisé, de 10 h à 12 h. Aussi, toutes les personnes présentes dans le département (ou à proximité) sont susceptibles de recevoir une notification FR-Alert.
Rappelons que les alertes en question peuvent prendre la forme d'une notification, accompagnée d'un signal sonore spécifique, et ce, même si le smartphone est en mode silencieux. Toujours est-il qu'un tel message peut avoir de quoi faire paniquer certains utilisateurs.
Un exercice annuel de type PPMS
Toujours sur X.com, la préfecture précise néanmoins que « la notification FR-Alert envoyée sur les téléphones indiquera bien qu'il s'agit d'un exercice ». En effet, ce test sera mené dans le cadre d'un exercice départemental annuel PPMS (pour plan particulier de mise en sûreté).
Le magazine local Saint-Nazaire News explique : « La préfecture organise la 4ème édition de l'exercice départemental Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS) risques majeurs - évènement climatique, le jeudi 12 octobre 2023 de 10h à 11h dans les établissements scolaires des premier et second degrés de la Loire-Atlantique. » La particularité de ce nouveau test, c'est que tous les citoyens sont également concernés.
Évidemment, à la suite de la réception de la notification d'alerte, aucune action n'est attendue de la part de la population. Il s'agit uniquement ici de tester le plan de mise en sûreté, en collaboration avec les établissements scolaires, le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS), la police nationale et la gendarmerie.
Source : Saint-Nazaire News