© Imfoto / Shutterstock.com
© Imfoto / Shutterstock.com

Pour la première fois, les Français achètent moins de voitures à moteur thermique que des hybrides et des électriques.

L'électrification du parc automobile est un objectif majeur du gouvernement, qui y met les moyens, que ce soit pour la multiplication des bornes électriques ou l'offre d'un bonus écologique. Et les Français suivent leur État dans ce dossier, en se tournant de plus en plus vers des modèles considérés comme plus écologiques. Au point même que l'on pourrait vivre un point de bascule dans les habitudes de consommation cette année.

54% des véhicules achetés sont électriques ou hybrides

Les chiffres de vente de voiture indiquent un changement dans les psychologies des Français. Car selon des chiffres publiés par le groupement des professionnels du secteur, la Plateforme automobile (PFA), on vient de passer un seuil important. L'an dernier, 47% des véhicules achetés étaient des véhicules électriques ou hybrides.

Or cette année, c'est plus de la moitié des véhicules neufs achetés durant les 10 premiers mois de 2023 qui appartiennent à cette catégorie. Plus exactement, 54% d'entre eux sont des modèles hybrides/électriques. « Oui, l'automobile vit une révolution, après 140 années de motorisation au pétrole » note le porte-parole François Roudier.

© David Nogueira
© David Nogueira

L'hybride avant l'électrique

Si la somme des deux types de voitures fait plus de 50%, les Français ne sont pas encore totalement dans le tout-électrique, et plébiscitent la solution intermédiaire de l'hybride. La part de ces véhicules dans le total des achats des habitants du pays passe ainsi de 30% en 2022 à 33% pour les 10 premiers mois de l'année (avec 9% de rechargeable).

Les voitures électriques voient eux leur part passer de 13 à 16%. Au niveau des moteurs thermiques, c'est le diesel qui pâtit de ce basculement, avec un recul de 16 à 10%, alors que les véhicules à essence eux se maintiennent, à 37%. Une tendance qu'il faudrait selon François Roudier appuyer. « Il faut démocratiser l’électrique » explique-t-il.

Source : Sud Ouest