Le baromètre Impact AI 2023 montre que de très nombreux Français ont déjà testé des outils d'IA générative.
L'intelligence artificielle est brusquement passée en 2023 du statut de technologie cantonnée aux imaginations de romanciers de science-fiction à un outil du quotidien pour beaucoup de monde. Qui n'a ainsi pas encore essayé un ChatGPT ou un Bard ? Ce changement extrêmement rapide a été ressenti partout dans le monde, et bien évidemment en France, où la population s'est elle aussi saisie de ces nouveautés. Un démarrage particulièrement réussi donc.
Près de 25% des Français s'y sont mis
Le baromètre 2023 AI Impact, qui analyse le rapport des Français à l'intelligence artificielle, nous montre que des changements énormes se sont vite imposés dans la vie de nos concitoyens.
En moins d'un an, ce sont ainsi près de 25% des habitants du pays qui déclarent avoir utilisé au moins une fois l'intelligence artificielle générative. Et pas seulement pour s'amuser un peu le soir sur Dall-E.
En effet, 16% des Français expliquent avoir déjà utilisé l'IA à des fins professionnelles. Les salariés utilisent plus l'IA générative que la moyenne des Français, ils sont ainsi 30% à avoir déjà testé le produit, et 20% à l'avoir fait dans le cadre de leur emploi.
Un atout pour le travail et un danger pour l'avenir
Cette généralisation de l'IA générative dans le monde professionnel a des raisons évidentes, que l'on retrouve dans les données du baromètre. Selon 70% des personnes interrogées, l'IA augmenterait leur productivité, 63% estimant de leur côté que la technologie leur fait gagner du temps, alors que plus de la moitié (51%) disent y trouver un instrument permettant d'améliorer leur créativité.
Mais si l'adoption est rapide, les craintes elles persistent. Une étude publiée cet été nous montrait ainsi que l'intelligence artificielle inquiétait 1 Français sur 2. D'après le baromètre AI Impact, 37% des Français ont toujours un avis négatif de l'IA. L'utilisation impropre des données personnelles (69%) et les potentielles suppressions d'emploi (63%) sont notamment citées comme raisons de cette défiance.
Source : The media leader