IA : vous utilisez ChatGPT et autres sans le dire à votre patron ? Allez, avouez, on le sait

Un nouveau sondage de l'IFOP vient nous en dire plus sur le rapport des Français à cette nouvelle technologie émergente qu'est l'IA.

L'intelligence artificielle commence petit à petit à devenir un objet habituel de notre quotidien. En effet, on peut de plus en plus voir à travers différents sondages que l'IA effectue une percée réussie dans nos vies. Une nouvelle étude de l'IFOP montre que sa portée est encore plus importante qu'on l'imaginait.

L'IA ou l'humain au travail ?

Il y a des sondages qui nous parlent de choses déjà bien connues, et d'autres qui peuvent clairement nous étonner. La nouvelle analyse que vient de produire l'IFOP, dans le cadre d'une commande de la part du cabinet de conseil Talan, peut aisément être considérée comme appartenant à la seconde catégorie.

Ce sondage montre non seulement que 71 % des Français ont déjà entendu parler des IA génératives, mais aussi que 44 % des utilisateurs nationaux d'IA le font autant à des fins personnelles que professionnelles. Cet usage n'est toutefois pas encore très accepté socialement, puisque parmi cette cohorte, 68 % le font dans le dos de leurs supérieurs hiérarchiques.

Le clash des générations

On sait en effet que certaines entreprises, à l'image de Samsung, interdisent à leurs collaborateurs d'utiliser des IA externes afin de ne pas faire fuiter des informations sensibles. On peut aussi imaginer que les employés ont peur d'être vus comme des tire-au-flanc pressés de déléguer leurs tâches à des machines, dont la qualité de travail est par ailleurs encore loin d'être garantie. « Les IA génératives, du fait même de leur conception, génèrent jusqu’à 30 % d’erreurs dans leurs réponses », indique ainsi le directeur du centre de recherche et innovation du groupe Talan, Laurent Cervoni.

Si vous vous demandez qui dans votre entreprise est le plus susceptible de se servir d'une IA générative, posez vos regards sur les plus jeunes. En effet, toujours d'après la même étude, l'IA reste un véritable phénomène générationnel, avec 45 % des 18-25 ans qui l'utilisent, contre seulement 18 % des personnes âgées de plus de 35 ans. L'avenir ?

Source : Talan