IA : les Français n'aiment pas trop l'intelligence artificielle (mais les Chinois l'adorent !)

quoi les francais refractaires ??! impossible - blague a part les pays « pour » sont relativement pas focalises sur l’humain ou l’individu. N’oublions pas que l’humanisme est ne en europe continentale
une autre presomption serait que les pays en haut de la liste n’ont pas peur que l’ia leur vole leur boulot et n’ont pas vecu de plein fouet cette crise au siecle dernier

une autre presomption serait que les pays en haut de la liste avale bêtement ( surtout les article remplis de superlatif de source qui n’ont aucune notion d’informatique et d’IA ) ce qu’on leur dit sans essayer de comprendre la technologie et comment elle fonctionne

Je suis sceptique quant à la perte directe de 300 millions d’emplois de part le monde par la seule et simple existence de l’IA.

Les voitures électriques et autonomes n’ont pas créé une inflation du chômage, pourtant. Il y aura toujours des mécanos, des techniciens et des chefs d’équipes et enfin l’entreprise elle-même.

Notre société industrielle s’est adaptée à son évolution, à sa révolution.

Et puis je crois que les français ont plus de préoccupations sociales ces jours-ci pour leur qualité de vie et leur avenir.

Je pense qu’au contraire l’AI va developper de nouveaux boulots - et en rendre d’autres obsoletes, oui… Pas surprenant qu’il y ait de la resistence dans les vieilles nations, qui ont beaucoup a perdre. Et que celles qui ont faim y voient leur interet. Cela definira les nations de demain!

Et l’inde n’ont pas de préoccupations sociales ? Cette capacité des français à penser qu’ils sont les plus malheureux du monde me fascine.

Plutôt qu’un clivage jeunes / vieux, on peut aussi percevoir un clivage démocraties / Dictatures et autocraties où l’esprit critique est une notion assez relative.
En Chine, pays où les individus ont une note de citoyenneté (de soumission) attribuée par les autorités en fonction de l’espionnage de leur vie privée et publique, se faire espionner et contrôler à l’extrême n’y changera pas grand chose. Quant à l’Inde, avec son régime rigide, elle a tout le potentiel pour arriver au même résultat.
D’autres états comme l’Arabie Saoudite ou la Russie sont de bons candidats.

Et si le résultat de cette étude était conditionné par la faculté des citoyens à pouvoir dire réellement ce qu’ils pensent ?

Notre société industrielle s’est adaptée à son évolution, à sa révolution.

Justement, non.

Et il est urgent de sortir du déni.

Dans la vraie réalité, le chômage de masse non résorbable est en train d’exploser.

Il faut ouvrir les yeux sur cette bombe sociale qui menace notre modèle de société.

Et oui, le progrès technique en est directement responsable. Il suffit de constater que la proportion d’agriculteurs nécessaire pour nourrir un pays comme la France est passée de 70% de la population par le passé à moins de 2% aujourd’hui.

Je précise que mon propos n’est pas de dire qu’il faut refuser le progrès et vivre dans le passé, mais du fait que nous n’avons pas adapté notre modèle de société à pouvoir vivre avec cette évolution.

La récente réforme des retraites est un bon exemple. Vouloir faire travailler l’homme plus longtemps alors que la 4ième révolution industrielle va aboutir à remplacer beaucoup de gens est un exemple totalement ubuesque.

Le vrai problème de la France va être de changer de modèle de société et de remplacer toute cette classe politique qui ne fait que vendre des valeurs passéistes (la valeur travail) et dont les enseignements économiques datent de l’époque agricole ou tout dépendait du « nombre de bras ».

@nap1805

Je pense qu’au contraire l’AI va developper de nouveaux boulots - et en rendre d’autres obsoletes, oui

Non.

C’est d’ailleurs une des erreur les plus criante véhiculée par certains enseignements économiques et qui explique la situation du chomage actuelle.

Pourquoi ça ne fonctionne pas ? Parce que la pression économique tends à faire baisser les salaires au niveau du minimum vital. (Il y a trop de chômeurs, les gens acceptent ce qu’on leur donne).

Le temps homme rendu disponible par les outils modernes permet de créer de nouveaux produits, besoins et activités. L’ennui c’est que les salaires qu’on donne à la grande masse… ne leur permettent pas de les acheter.

Quand Henry Ford à commencé à produire des automobiles en masse, il lui a fallu convaincre les industriels de l’époque d’augmenter les salaires. Il était conscient que sans ça, les gens n’auraient pas de quoi acheter ses voitures.

L’explication que je viens de donner explique pourquoi notre système économique avance inéluctablement vers sa chute.

quoi les francais refractaires ??! impossible - blague a part les pays « pour » sont relativement pas focalises sur l’humain ou l’individu.

Malheureusement oui, la France est un pays devenu extrêmement réfractaire au changement et c’est ce qui est en train de nous couler.

Au lieu de comprendre que l’évolution est inéluctable et d’investir notre argent dans la modernisation, on décourage cette évolution et on gaspille notre argent pour tenter de préserver le passé… pour un temps.

Et malheureusement, ce temps perdu, cet argent mal investi fait de nous des suiveurs au lieu d’être des leaders.

Je pourrais multiplier les exemples que j’ai pu observer sur des décennies à tous les niveaux.

Hélas, de façon réaliste la France est un pays fini sur le plan économique qui est déjà condamné à faire partie du tiers monde de demain.

Le chômage de masse date des années 80’ et c’est un problème spécifique à la France donc rien avoir avec les différentes évolutions technologique. Je pense que ce n’est pas nous qui somme dans le déni pour le coup

Le chômage de masse date des années 80’ et c’est un problème spécifique à la France donc rien avoir avec les différentes évolutions technologique. Je pense que ce n’est pas nous qui somme dans le déni pour le coup

Hélas, non.

La réalité, c’est que la plupart des pays ont aujourd’hui un chômage de masse important. La différence dépends du fait qu’ils cachent plus ou moins bien suivant la façon dont ils comptent (ou ne comptent pas) les chômeurs.

Alors oui, sur le court terme, vous pouvez faire des « mini jobs » pour prétendre que les gens travaillent et avoir de bons chiffres. Mais essayez juste d’imaginer ce que ça donnera à long terme sur le plan social. Pour ceux qui ont séché les cours d’histoire, on connait déjà le résultat sur le long terme et ça se finit très mal.

Autre exemple, un pays comme les USA dont beaucoup prétendent qu’ils sont au plein emploi.

Sauf qu’il suffit de regarder d’autres chiffres, comme le nombre de personnes aux « bons alimentaires » (une forme de minima social) pour comprendre que cette prétention ne colle pas.

Même si nous prenons les meilleurs « élèves » de la planète qui ont un bon taux d’emploi et de production, on se rends compte… qu’ils travaillent pour accumuler des excédents payés en… argent fictif. De l’argent planche à billet, autrement dit du papier cul avec lequel ils ne pourront rien acheter puisque les pays qui les émettent ne produisent quasiment plus rien.

Vous noterez que la crise actuelle découle du fait que ce système commence à s’écrouler, car beaucoup de pays ne veulent plus de cette monnaie de singe occidentale.

L’économie, c’est un peu plus compliqué que de croire qu’il y aurait des méchantes cigales et des gentiles fourmi. Car le paradoxe dans une économie moderne, c’est qu’aujourd’hui, l’économie « fourmi » s’écroulerait sans les « cigales » qui consomment leurs produits.

Comme l’a démontre un certain monsieur Jancovici, l’économie actuelle n’est plus limitée par le nombre de bras, mais par la quantité d’énergie disponible. Ce qui explique pourquoi le chomage de masse est non seulement indéniable et tangible, mais également une réalité durable qu’absolument rien ne pourra résorber.

Et cela fait des décennies qu’on entends raconter que la solution miracle serait de se lever plus tôt, bosser plus dur, plus longtemps pour moins cher. Comme si les autres n’étaient pas capable d’en faire autant. A croire qu’aucune de ces personne n’a jamais étudié les bases de l’économie et ne connait ce piège qu’on appelle « race to the bottom ».