On pourra dire qu'on ne l'avait pas vu venir, celle-là : Amazon se lance dans la vente de voitures en ligne dès l'an prochain en partenariat avec Hyundai.
Amazon (qui conserve sa place de premier site d'e-commerce visité en France), non content de vendre déjà de la nourriture, des vélos ou des meubles, franchit une nouvelle étape. La firme veut étendre son savoir-faire à la commercialisation d'automobiles. Un développement issu d'un accord avec le géant Hyundai. Peut-être que vous achèterez votre prochain Ioniq 5 avec Amazon, qui sait ? Bon, pour le moment, ce n'est prévu qu'aux États-Unis.
Amazon et Hyundai : le duo que personne n'attendait
Il était déjà possible de visualiser ou de comparer certaines automobiles sur la plateforme, mais impossible d'en mettre une dans votre panier et de finaliser l'achat. Une limitation bientôt levée, puisque plusieurs concessionnaires Hyundai vont commencer à lister leurs différents modèles sur Amazon.
Pour les clients, il sera possible d'acheter un véhicule comme n'importe quel objet et de le payer avec les moyens de paiement habituels. Au niveau de la livraison, comment cela va se passer ? Conforme à sa politique de simplicité, Amazon laissera le choix aux acheteurs de récupérer le véhicule en concession ou alors… d'opter pour le choix d'une livraison à domicile, oui oui. Amazon jouera donc le rôle d'intermédiaire entre les différents concessionnaires et les acheteurs.
Amazon à la conquête de l'automobile
L'initiative n'est pas une stratégie esseulée, mais s'inscrit bien dans une tendance plus large d'Amazon, qui souhaite s'impliquer plus fortement dans le secteur de l'automobile. Les showrooms virtuels et comparateurs de prix appliqués aux voitures existent déjà, la vente est simplement un pas supplémentaire. L'accord passé avec Hyundai implique également que l'assistant vocal Alexa sera intégré dans tous les véhicules de la marque d'ici l'année 2025. Le constructeur coréen fera par ailleurs usage de AWS (Amazon Web Services) pour ses services cloud.
Un partenariat qui permettra à Amazon de passer outre les restrictions imposées par la loi dans 48 États américains. Celles-ci limitent, voire interdisent la vente directe de voitures par les constructeurs aux clients. Plutôt malin ! Hyundai est pour le moment le seul groupe automobile concerné, mais peut-être que d'autres envisageront sérieusement la question à l'avenir.
Source : The Verge