Dans le cadre de son plan climat, la Ville de Paris a détaillé la transformation qu'elle compte faire subir au périphérique dès la fin des Jeux olympiques. Entre baisse de la vitesse et voie réservée au covoiturage, les Franciliens vont faire la grimace.
Publié en début de semaine mais présenté ce mercredi 22 novembre par la maire Anne Hidalgo, le quatrième plan climat de la capitale fait l'objet d'un morceau visant à « réduire drastiquement les gaz à effet de serre et de la pollution de l'air liés à la circulation automobile ». Dans ce dernier, est notamment visé le boulevard périphérique, qui drainerait environ 1 million de déplacements par jour en moyenne. La mairie promet, par des mesures symboliques que nous allons détailler, de transformer cette voie de ceinture en « boulevard urbain ».
Une vitesse qui a déjà diminué à deux reprises sur le boulevard périphérique
En premier lieu, Paris veut faire tomber la vitesse sur le boulevard périphérique de 70 km/h à 50 km/h. Cette baisse de la vitesse a été suggérée par le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema). Pour l'anecdote, la vitesse, qui à l'origine était de 90 km/h, fut ramenée à 80 km/h en 1993, puis à 70 km/h, sa vitesse actuelle, en 2014.
L'autre mesure phare pour cet axe majeur consiste en la mise en place d'une voie dédiée au covoiturage. La Ville veut s'inspirer de ce qui se fera durant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 pour transformer le boulevard.
Paris veut transformer son périphérique, mais pas que
En effet, durant les Jeux olympiques, des voies prioritaires sur le boulevard périphérique ainsi que sur les autoroutes franciliennes seront allouées. L'idée est d'assurer les déplacements des athlètes et de tout le personnel lié à la compétition entre les villages, sites et hôtels oylmpiques.
La mairie de Paris veut donc prolonger l'expérience et même la pérenniser en maintenant cette voie réservée après les JO d'été de 2024, pour en faire une voie dédiée au covoiturage ainsi qu'aux transports collectifs.
Parmi les autres mesures évoquées pour pousser les Parisiennes et Parisiens vers des mobilités bas carbone, on peut notamment citer la fin des véhicules municipaux à motorisation thermique d'ici 2030. Évoquons aussi la création de 180 km de pistes cyclables supplémentaires d'ici 2026, ainsi que la potentielle disparition de milliers de places de stationnement, qui permettra de récupérer 100 hectares nécessaires à la piétonnisation et à la végétalisation de la Ville Lumière.
Source : Mairie de Paris