© Naresh777 / Shutterstock.com
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Elon Musk a effectué un voyage en Israël pour y manifester sa sympathie pour la population après le 7 octobre 2023. Il y a aussi fait des annonces.

Le milliardaire était sous le feu de la critique depuis la mi-novembre, quand il avait validé des messages jugés antisémites sur X.com. Depuis, il avait dû subir le retrait de nombreux annonceurs comme IBM, Apple ou Walt Disney. Il semble ainsi que son voyage au Proche-Orient ait eu pour objectif de redorer son blason. Il en a par ailleurs profité pour faire plusieurs déclarations, destinées à clarifier son engagement dans le conflit actuellement à Gaza.

Des slogans controversés pour Elon Musk

Elon Musk continue son numéro d'équilibriste. Après ses déclarations tapageuses des dernières semaines, il a effectué un court voyage en Israël durant lequel il a dit soutenir la volonté d'Israël de détruire le Hamas, répétant qu'il « n'y a pas de choix. »

Cet appui clair aux actions actuelles du gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahou font suite à ses déclarations postées il y a 10 jours. Il estimait ainsi que le slogan « du fleuve à la mer » et le mot « décolonisation » étaient des euphémismes appelant implicitement au génocide. Il ajoutait que les appels « clairs » à l'extrêmement violence seraient sanctionnés.

Starlink à Gaza, oui… mais seulement si Israël approuve

Plus important peut-être, il a aussi expliqué que toute utilisation de Starlink dans la bande de Gaza serait conditionnée à l'approbation d'Israël. Elon Musk avait en effet proposé à la fin du mois d'octobre dernier de fournir une connexion internet au territoire soumis à des coupures, notamment du fait de décisions du gouvernement israélien.

Le système qui permettra ainsi à Gaza de potentiellement bénéficier de Starlink sera basé en Israël, ce qui donnera à ce pays le contrôle de l'interrupteur. L'homme le plus riche du monde a indiqué que l'internet par satellite pourrait être utilisé par des « institutions internationales reconnues », à l'image de l'OMS.

Source : BBC, Les Echos