Des pièces portants le logo du Bitcoin
Des pièces portants le logo du Bitcoin

Le Bitcoin continue sa remontée, en franchissant la barrière symbolique des 40 000 dollars.

L'année 2022 avait été douloureuse pour les cryptomonnaies, avec plusieurs scandales comme l'effondrement du LUNA ou bien la faillite de FTX qui avaient fait très mal au cours de ces actifs. L'année suivante avait ainsi été morose, jusqu'à cet été où le Bitcoin a commencé à refaire parler de lui en dépassant la barre des 30 000 dollars. Une tendance à la hausse qui s'est petit à petit confirmée, et qui éclate aujourd'hui…

Et maintenant 40 000 !

Le Bitcoin ne meurt jamais. Voilà ce que doivent penser tous ceux qui misent depuis plusieurs années sur les cryptomonnaies, malgré les violents effondrements qui ont constamment suivi l'explosion des cours. Car même après tous les problèmes rencontrés l'an dernier, le Bitcoin voit son prix une fois encore repartir vers les sommets.

L'or numérique a ainsi symboliquement tapé la barre des 40 000 dollars hier, le 3 décembre. Et il ne s'est pas contenté de franchir ce seuil symbolique, puisqu'il continue son ascension aujourd'hui, affichant à l'heure où cet article est écrit un cours à 41 768 dollars.

2024 sera-t-il l'année du bull run ?

De quoi espérer de beaux moments en 2024 pour tous les crypto-enthousiastes. Il faut en effet noter que le retour du Bitcoin, et derrière lui, des cryptomonnaies, se fait à un moment où pourtant les taux directeurs des grandes banques centrales n'ont jamais été aussi élevés. Le loyer de l'argent coûte ainsi beaucoup plus cher que les années précédentes, ce qui a normalement tendance à rendre plus prudents les investisseurs, ces derniers étant dans ces conditions moins enclins à céder aux placements risqués.

Les analystes s'attendent à voir ces mêmes taux directeurs se stabiliser, et même commencer à reculer lors du second semestre 2024. Est-ce qu'alors un environnement financier plus stable permettra un afflux plus massif de liquidités dans le monde de la cryptomonnaie ? Pour un nouveau bull run ?

Source : La Tribune