Une étude norvégienne prétend que les véhicules électriques surclassent leurs homologues thermiques en cas de froid extrême. De quoi rassurer, alors que la neige et le verglas sévissent en France ?
Les voitures électriques résistent-elles mieux aux conditions météorologiques extrêmement froides que les véhicules à essence ? C'est ce qui ressort d'une étude menée par une entreprise d'assistance routière norvégienne, Viking, qui semble offrir un nouvel éclairage sur la fiabilité de la technologie électrique, alors que de nombreux départements français sont traversés par la neige et le verglas cette semaine.
Par temps froid, avantage aux véhicules électriques ?
Les voitures électriques sont souvent critiquées pour leurs performances par temps froid. Quand ce ne sont pas certains véhicules, comme le Cybertruck, qui sont moqués, ce sont les superchargeurs Tesla qui notamment aux États-Unis ne fonctionnent plus, en raison du gel, pour ne prendre que l'exemple de l'entreprise américaine. Il semblerait en tout cas que les chargeurs soient davantage touchés que les véhicules électriques.
La particularité de ces pannes en conditions de froid extrême réside dans le fait qu'elles touchent une technologie innovante. Les pannes surviennent pour des raisons en réalité distinctes de celles affectant les véhicules à essence. La question de l'adaptation nécessaire des infrastructures de charge aux conditions climatiques extrêmes se pose. Cela reste un aspect encore négligé dans le développement des véhicules électriques.
Les données issues de l'étude de Viking nous montre que près d'une voiture sur quatre est électrique en Norvège. Selon l'entreprise, seules 13 % des demandes d'assistance sur les neuf premiers jours de l'année étaient liées à des véhicules électriques, contre 87 % pour les voitures à essence. Est-ce un hasard ou une coïncidence ?
Les véhicules électriques sont moins touchés par les pannes, mais ils sont aussi plus récents
Le taux de panne des véhicules électriques en Norvège, où 23 % des voitures sont électriques, est presque deux fois inférieur à celui des voitures à essence. L'analyse de Viking révèle plus globalement que les véhicules électriques représentent environ 21 % de tous les cas d'assistance en 2024. Un signe de la robustesse de cette technologie même dans des conditions météorologiques difficiles.
Alors oui, ces chiffres soient encourageants, mais il faut aussi noter que l'âge des véhicules n'a pas été pris en compte dans les statistiques. Les voitures à essence sont, pour nombre d'entre elles, plus anciennes, et il paraît logique aussi qu'elles soient plus susceptibles de tomber en panne. Une telle étude pourrait avoir plus d'impact dans quelques années.
Les véhicules électriques démontrent néanmoins une certaine fiabilité par temps froid, ce qui offre une perspective plutôt positive pour l'avenir de la mobilité électrique, même dans des conditions climatiques extrêmes.
Source : tv2