X.com change de braquet sur la question de la modération. La plateforme veut dorénavant recruter du personnel pour modérer le contenu.
Depuis qu'Elon Musk a repris Twitter, devenu ensuite X, son objectif a été de ramener un équilibre financier sur place, et ce, en réduisant notamment les effectifs. Des milliers de personnes ont ainsi été licenciées l'an dernier, dont un bon nombre de modérateurs. De quoi laisser plus de latitude à tous les esprits plus ou moins bien intentionnés de la plateforme.
Mais après de nombreuses polémiques, il semble que X change quelque peu sa position, et décide d'à nouveau recruter des modérateurs.
Une centaine de nouveaux modérateurs
L'année 2024 pourrait bien être pleine de surprises ! La preuve, c'est l'annonce par X, et relayée par Reuters, de la constitution en ce moment d'une nouvelle équipe de modérateurs. Celle-ci comprendra une centaine de personnes, et prendra ses quartiers au sein de locaux de l'entreprise situés à Austin (Texas).
L'objectif de la plateforme avec ces recrutements est d'accroître fortement sa lutte contre la diffusion de contenus pédophiles. La responsable Joe Benarroch dit espérer pouvoir avoir une équipe au complet d'ici à la fin de l'année.
Les réseaux sociaux bientôt auditionnés sur la question
Le timing de cette annonce, effectuée le week-end dernier, ne doit sûrement rien au hasard. En effet, une audition est programmée ce mercredi 31 janvier au Sénat des États-Unis, qui examinera le problème de l'exploitation sexuelle des enfants en ligne.
Seront présents pour l'occasion les patrons des grandes plateformes du web, à savoir Meta, Snap, TikTok, Discord, et évidemment X.com, réseau qui sera représenté par Linda Yaccarino.
En fin de semaine dernière, la plateforme avait aussi communiqué sur son bilan 2023 dans la lutte contre les contenus pédophiles. Il était ainsi expliqué dans le document que 12,4 millions de comptes avaient été suspendus l'année dernière pour avoir violé les règles dans le domaine, un chiffre très en hausse par rapport à celui de 2022 (période durant laquelle 2,3 millions de comptes avaient été suspendus pour cette raison).
Source : Reuters