De nouvelles personnes viennent d'être licenciées dans l'équipe de modération de Twitter.
Des réductions de personnel totalement justifiées d'après la direction du réseau social américain.
Deux équipes de la modération touchées
Combien restera-t-il d'employés chez Twitter d'ici à la fin de l'année ? Voici une question à laquelle il semble difficile de répondre. Depuis la reprise du réseau social par Elon Musk, les licenciements ne semblent, en effet, jamais s'arrêter. Tout le monde se souvient évidemment du limogeage de 3 700 employés quasiment à l'arrivée du milliardaire sud-africain, ce qui correspondait alors à la moitié des effectifs. Une décision très forte, qui est pourtant très loin d'avoir arrêté l'hémorragie, de nouveaux renvois étant régulièrement décidés.
Et c'est encore ce qui vient d'arriver chez l'oiseau bleu ! Ainsi, selon Bloomberg, plusieurs personnes travaillant dans les équipes de modération ont été congédiées. D'après le média américain, il s'agirait de personnes employées dans l'équipe de modération globale des contenus, et dans l'unité dédiée aux discours de haine ainsi qu'au harcèlement. Elles occupaient des postes dans les bureaux de Singapour et de Dublin.
Un ajustement nécessaire des effectifs selon Twitter
Une douzaine de salariés seraient concernés par cette nouvelle vague de départs. Parmi ceux-ci, on retrouverait l'un des dirigeants récemment recrutés pour le secteur Asie-Pacifique Nur Azhar Bin Ayob et la directrice senior pour les politiques de revenus Analuisa Dominguez. D'autres collaborateurs affectés cette fois à la désinformation, aux appels mondiaux et aux médias d'État auraient aussi dû quitter définitivement leur bureau.
Pour la vice-présidente de la direction Confiance et Sécurité Ella Irwin, ces licenciements, justifiés, n'auraient aucun impact sur l'activité de la modération. « Nous avons des milliers de personnes au sein du [département] Confiance et Sécurité qui travaillent à la modération de contenu et nous n'avons pas fait de coupes dans les équipes qui font ce travail quotidiennement », a-t-elle ainsi expliqué à Reuters.
Source : Reuters